Soif de programmation... A Lubumbashi aussi!

Samedi 23/11/2013, j’ai commencé à donner des cours en premier bachelier à la Faculté Polytechnique de l’Université de Lubumbashi. Ce sont des cours d’introduction à l’informatique avec un accent particulier sur les outils de bureautique Microsoft : Word et Excel.
J’en ai profité pour faire une enquête sur le profil des étudiants. 3 questions m’intéressaient :
  1. Ont-ils une adresse mail ?
  2. Vont-ils sur Internet ? Si oui, sur quels sites ?
  3.  Quels types de formation en informatique les intéresseraient ?
208 étudiants présents ce jour-là y ont répondu. Le public est composé d’étudiants venant fraîchement du secondaire et de redoublants.
  1. 1.       Les adresses mails

Sur les 208, 105 avaient des adresses mails. Cela fait donc 50% d’étudiants qui n’avaient pas d’adresse mail. Ce « problème » est résolu car chaque étudiant a maintenant une adresse mail @student.polytechunilu.ac.cd grâce à Google apps for education  (Merci Google !)
  1. 2.       Les sites web
Plusieurs d’entre eux vont sur Internet et voici le top 5 des sites qu’ils fréquentent régulièrement : 0. Google
  1. Facebook
  2. Yahoo
  3. Waptrick.com
  4. Twitter
  5. Tubidy
Ce top 5 est bien à l’image d’un public jeune intéressé par les réseaux sociaux, les films et la musique. Wikipédia et le site de la faculté sont les suivants sur cette liste.
  1. Leurs centres d’intérêts
Les réponses à la troisième question sont celles que j’attendais le plus. Quels sont les sujets en informatique qu’ils aimeraient apprendre ? Les résultats sont :
Intérêt en informatique des étudiants de Lubumbashi
  1. PROGRAMMATION  (Java, C++, HTML5): 98 étudiants
  2. Bureautique (Word, Excel, Powerpoint) : 61 étudiants
  3. Réseau : 29 étudiants
  4. Initiation à l’internet : 18 étudiants
  5. Maintenance : 13 étudiants
     
Cette enquête a confirmé mon intuition qu’il existe un énorme besoin ici de formation en programmation. Les seules offres  sérieuses en formation qui existent  dans ce domaine à Lubumbashi sont des cursus traditionnels qui durent au minimum 3 ans.
A côté de ces longs cursus, il serait intéressant d’en avoir d’autres plus courts avec des objectifs pédagogiques précis pour une montée en compétence dans différents langages de programmation.  C’est à ce niveau que des groupes comme les GDGs, les JUG ou même des entreprises (suivez mon regard…) pourraient intervenir.
@Suivre…

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